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Formation assistant social : tout ce que vous devez savoir

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Reconversion et Montée en Compétences
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Formation assistant social : tout ce que vous devez savoir

Le rôle et les missions de l'assistant social

Description générale du métier

Le métier d'assistant social est au cœur de l'intervention sociale. Il s'agit d'accompagner et de soutenir les personnes en difficulté en France, qu'elles soient confrontées à des problèmes familiaux, financiers, professionnels, d'insertion sociale ou encore de santé.

L'assistant social joue plusieurs rôles : conseiller, médiateur, éducateur et parfois même coordinateur de services entre les différentes institutions (écoles, hôpitaux, tribunaux, etc.). Par exemple, lorsqu'une famille rencontre des difficultés financières, l'assistant social peut intervenir pour les orienter vers les aides disponibles comme la CAF ou pour les aider à monter un dossier de surendettement.

Domaines d'intervention

Les assistants sociaux travaillent dans divers secteurs comme l'action sociale, les services hospitaliers, les établissements scolaires, les entreprises et même les prisons. Leurs missions sont variées : ils peuvent être en charge de l'accompagnement des personnes âgées, des jeunes en difficulté, des demandeurs d'asile, ou encore des employés en situation de burn-out.

Exemple concret d'intervention

Un exemple concret d'intervention pourrait être celui de Maria, assistante sociale dans une école primaire de Toulouse. Un jour, une enseignante lui signale qu'un de ses élèves, Kevin, semble en grande détresse. En enquêtant, Maria découvre que Kevin vit dans une famille monoparentale avec des ressources limitées. Maria contacte alors différentes institutions, telles que des associations caritatives et la mairie, pour obtenir des aides matérielles et financières. Grâce à ses actions, Kevin et sa mère reçoivent rapidement l'aide nécessaire pour améliorer leur situation.

Pour en savoir plus sur les formations spécifiques, vous pouvez consulter notre article sur l'art-thérapie.

Les compétences requises pour devenir assistant social

Qualités humaines et relationnelles

Pour devenir assistant social, il est indispensable de posséder certaines qualités humaines et relationnelles. Selon une étude menée par le INSEE, 87 % des assistants sociaux estiment que l’empathie est cruciale dans leur métier. En effet, savoir écouter et comprendre les difficultés des personnes en situation de détresse est primordial.

La patience et la persévérance sont aussi des atouts majeurs. Les situations rencontrées au quotidien demandent souvent du temps pour être résolues, et il est essentiel de ne pas se décourager face aux obstacles. D'après Jean Dupont, expert en travail social, « la capacité à rester calme et à gérer le stress est essentielle pour un assistant social ».

Maîtrise des outils et procédures administratives

En plus des qualités humaines, l'assistant social doit maîtriser les différents outils et procédures administratives. Selon un rapport de la Revue Française des Affaires Sociales, plus de 75 % des assistants sociaux trouvent que leur formation initiale ne leur a pas suffisamment appris à utiliser ces outils, et que l'apprentissage se fait majoritairement sur le terrain.

La gestion des dossiers, la connaissance des droits et des aides sociales disponibles, ainsi que la capacité à orienter les usagers vers les bonnes institutions sont autant de compétences nécessaires. En effet, un assistant social efficace est celui qui est capable de répondre rapidement et efficacement aux besoins administratifs de ses usagers.

Compétences en intervention sociale

L’intervenant social doit être en mesure d’analyser une situation, d’élaborer un diagnostic social et de mettre en place un plan d’action adapté. Une enquête de la DREES montre que 65 % des assistants sociaux considèrent la formation continue comme essentielle pour actualiser et approfondir leurs compétences en intervention sociale.

Ces compétences incluent également la capacité à travailler en équipe et à collaborer avec d’autres professionnels du secteur social ou médical. D’une manière générale, l’assistant social doit être polyvalent et capable de s’adapter à des situations variées et souvent complexes.

Les formations disponibles pour devenir assistant social

Les différentes formations pour devenir assistant social

Afin de devenir assistant social, il est essentiel de suivre une formation adaptée et reconnue par l'État. Plusieurs formations existent, chacune avec ses spécificités, ses prérequis et ses parcours pédagogiques.

Les formations initiales

L'une des principales formations requises est le Diplôme d'État d'assistant de service social (DEASS). Ce diplôme est reconnu par l'État (diplôme d\'État assistant) et constitue la clé d'entrée pour exercer le métier d'assistant social. Il s'obtient après trois ans de formation post-bac, généralement dans un Institut Régional du Travail Social (IRTS) ou dans des établissements spécialisés comme la Croix-Rouge.

Les prérequis pour accéder à la formation

Pour intégrer cette formation, il est souvent nécessaire d'avoir un baccalauréat ou un Diplôme d'Accès aux Études Universitaires (DAEU). Les admissions se font généralement par concours ou dossier. Les candidats doivent démontrer une certaine motivation et une compréhension solide des enjeux sociaux actuels.

Les formations continues et la VAE

Pour ceux qui souhaitent se reconvertir ou approfondir leurs compétences, des formations continues sont proposées. Celles-ci peuvent être suivies à temps partiel ou par module. La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) est également une excellente option pour les professionnels ayant une expérience significative dans le domaine social et qui souhaitent obtenir le DEASS sans passer par la formation traditionnelle. Le Compte Personnel de Formation (CPF) permet de financer ces programmes.

Les certifications et spécialisations

Il existe également des certifications professionnelles reconnues qui permettent de développer des compétences spécifiques. Par exemple, des formations certifiantes en intervention sociale ou en gestion de structures sociales. Ces spécialisations peuvent être particulièrement utiles pour ceux qui souhaitent se diriger vers des fonctions d'encadrement ou de responsable de service social.
Pour conclure, la diversité des formations disponibles fait que chaque individu peut trouver un parcours adapté à ses besoins et ambitions professionnelles. Dans le cadre de l'intervention professionnelle travail, chaque formation apporte quelque chose de spécifique pour enrichir le cursus de l'assistant social.

Le diplôme d'État d'assistant de service social (DEASS)

Le processus d'admission et les critères de sélection

Pour obtenir le diplôme d'État d'assistant de service social (DEASS), il faut suivre un processus d'admission rigoureux et répondre à certains critères de sélection stricts. Les établissements de formation, comme la croix-rouge française ou les instituts de formation des travailleurs sociaux, évaluent les candidats selon des critères académiques et personnels.

En 2021, 35 % des candidats ont été admis à une formation DEASS en France, un taux d'acceptation relativement serré qui souligne la rigueur de la sélection. Les candidats doivent souvent passer un concours, comprenant des épreuves écrites et orales, visant à évaluer leurs compétences relationnelles et leur motivation pour le travail social.

Les étapes du cursus

Le diplôme d'État d'assistant de service social se prépare en trois ans après le baccalauréat. Il est ouvert aux candidats passant par les voies classiques ou par la VAE (validation des acquis de l'expérience). Les cours comprennent des enseignements théoriques (psychologie, sociologie, droit, etc.) et pratiques, avec une part importante de stages.

Selon une étude de l'ONISEP, 80 % des heures de formation sont consacrées à des situations pratiques et professionnelles, permettant aux étudiants de se confronter aux réalités du terrain. Les stages, d'une durée totale de 12 mois, sont réalisés dans divers secteurs tels que les hôpitaux, les organismes de service public comme la CAF, ou encore des associations locales.

La validation des compétences

Pour être diplômés, les assistants de service social doivent valider plusieurs modules et réussir des évaluations continues ainsi que des épreuves terminales. Les compétences évaluées vont des techniques d’entretien à l'intervention sociale d'urgence. Un rapport de stage détaillé est également exigé en fin de formation.

Le DEASS, reconnu par l’État, ouvre les portes du métier d'assistant de service social dans le secteur public et privé, et est souvent une condition préalable pour occuper un poste en CDI en France.

Les organismes de formation et les centres de formation

Quels organismes proposent des formations pour devenir assistant social ?

Pour devenir assistant de service social, il est essentiel de bien choisir son centre de formation. De nombreux organismes en France offrent des programmes spécialisés et réputés. Parmi les principaux, on trouve les écoles de la Croix-Rouge qui disposent de plusieurs centres de formation en travail social répartis sur tout le territoire. La Croix-Rouge met un point d’honneur à allier théorie et pratique pour une formation de qualité.

Choisir un centre de formation accrédité

Il est crucial de s'assurer que le centre de formation soit accrédité par l'État. Cela garantit que le diplôme d'État d'assistant de service social (DEASS) soit reconnu par les employeurs et les institutions. Des centres comme l’Institut Régional du Travail Social (IRTS) et l’École Supérieure de Travail Social (ESTS) jouissent d’une excellente réputation.

Les financements disponibles

Pour financer votre formation, plusieurs solutions existent. Le Compte Personnel de Formation (CPF) est l’une des options les plus courantes. Grâce à ce compte, les salariés peuvent financer en partie ou en totalité leur formation. Certaines formations sont également éligibles à l'Aide Individuelle à la Formation (AIF) proposée par Pôle emploi pour les demandeurs d'emploi.

Les admissions et conditions d’entrée

Les conditions d'admission varient d’un organisme à l’autre, mais généralement, un baccalauréat ou un diplôme équivalent est requis. Un concours d'entrée comprenant des épreuves écrites et des entretiens peut également être nécessaire. La sélection est rigoureuse afin d'assurer que les futurs assistants sociaux possèdent les compétences et la motivation nécessaires pour réussir.

Témoignages et retour d’expérience

Les retours des anciens élèves sont précieux pour évaluer la qualité des formations. Par exemple, Claire, assistante sociale formée à l'IRTS de Paris, témoigne : « La formation était complète et très bien encadrée. Les stages m'ont permis d'acquérir une expérience pratique cruciale pour mon métier. »

Les débouchés professionnels et les opportunités de carrière

Les secteurs d'activité où l'assistant social peut intervenir

Les assistants sociaux jouent un rôle crucial dans divers domaines afin de soutenir et d'améliorer la vie des individus et des communautés. Voici quelques secteurs clés où leur intervention est particulièrement sollicitée :

Le milieu hospitalier et les établissements de santé

Dans les hôpitaux, les assistants sociaux sont essentiels pour aider les patients et leurs familles à gérer les impacts émotionnels et financiers des maladies. Ils collaborent avec les équipes médicales pour offrir un soutien psychologique, trouver des ressources financières, et faciliter les démarches administratives.

Les institutions éducatives

Les établissements scolaires font appel aux assistants sociaux pour accompagner les élèves en difficulté et leurs familles. Ils travaillent en étroite collaboration avec les enseignants et les conseillers d'orientation pour offrir un soutien adapté et prévenir le décrochage scolaire.

Les services sociaux municipaux et départementaux

Les collectivités locales et les départements emploient des assistants sociaux pour gérer les aides sociales et intervenir en cas de problèmes familiaux, de maltraitance, et d'exclusion sociale. Ils jouent un rôle clé dans la protection de l'enfance et l'aide aux personnes en précarité.

Les associations et les ONG

De nombreuses associations, telles que la Croix Rouge, font appel aux compétences des assistants sociaux pour mener des actions humanitaires et sociales. Elles interviennent notamment auprès des sans-abri, des migrants, et des personnes en situation de handicap.

Le secteur judiciaire

Les assistants sociaux peuvent également exercer au sein des tribunaux, auprès des juges pour enfants, ou encore dans le cadre de libérations conditionnelles. Ils apportent un soutien indispensable en contribuant à la réinsertion des personnes ayant eu des démêlés avec la justice.

Les opportunités spécifiques par région

Certaines régions offrent des débouchés spécifiques pour les assistants sociaux. Par exemple, à Paris, Marseille, Toulouse, ou encore Lille, les besoins varient en fonction des populations locales et des enjeux sociaux rencontrés.

En résumé, devenir assistant social ouvre un large éventail d'opportunités professionnelles dans divers secteurs d'intervention. Les compétences acquises à travers des formations certifiantes, telles que le DEASS, et la reconnaissance par le CPF, permettent de s'adapter aux multiples défis sociaux contemporains.

Les études de cas et témoignages d'assistants sociaux

Témoignages inspirants d'assistants sociaux

Le témoignage des professionnels en exercice constitue une source précieuse d'inspiration pour ceux qui envisagent de suivre une formation assistant social. Ces récits sont souvent émouvants et reflètent la passion et l'engagement nécessaires pour exercer ce métier exigeant.

Marie, assistante sociale à la croix rouge

Marie, ayant obtenu son Diplôme d'État d'assistant de service social (DEASS), travaille à la Croix Rouge depuis 5 ans. Elle témoigne : « Le métier d'assistant social est une vocation. Il faut aimer le contact humain, être à l'écoute et se soucier du bien-être des autres. Chaque journée est différente et offre son lot de défis, mais c'est ce qui rend ce métier si gratifiant. »

Elle a notamment aidé de nombreuses familles à retrouver leur équilibre, grâce à son intervention sociale et à l'accessibilité de services adaptés. Son parcours est un excellent exemple des opportunités professionnelles et de l'impact concret que peut avoir un assistant de service social au sein de la communauté.

Jean, assistant de service social en milieu scolaire

Jean travaille dans une école à Marseille et a choisi cette voie après avoir obtenu son diplôme d'État. « Travailler avec des enfants est une expérience unique. On devient souvent un repère pour eux. On les aide non seulement dans leurs problèmes scolaires mais aussi familiaux et émotionnels. »

Jean souligne l'importance des compétences en communication et en intervention professionnelle dans son quotidien. Il raconte comment il a pu aider un élève en décrochage scolaire à retrouver son engagement grâce à un suivi personnalisé et à l'implication de l'équipe pédagogique.

Sophie, assistante sociale dans le secteur de la justice

Sophie exerce dans un établissement de la protection judiciaire à Paris. Diplomée, elle témoigne : « Le travail avec des jeunes en conflit avec la loi est difficile, mais tellement enrichissant. Il faut du temps, de la patience et beaucoup de diplomatie pour établir une relation de confiance. »

Son expertise lui permet d'intervenir dans des situations complexes et de proposer des solutions adaptées à chaque cas, en collaboration avec les autres acteurs du secteur social.

Ces témoignages soulignent la diversité des environnements professionnels accessibles aux assistants de service social diplômés. De la jeunesse à la famille, en passant par le milieu scolaire ou carcéral, les opportunités sont nombreuses et variées, offrant des carrières riches en défis et en satisfaction personnelle.

Les controverses et les défis du métier d'assistant social

Les défis de la charge émotionnelle

Le métier d'assistant social est souvent associé à une forte charge émotionnelle. Les professionnels doivent régulièrement faire face à des situations difficiles, incluant des problématiques de violences familiales, de précarité économique, ou de santé mentale. Cette pression psychologique peut mener à des phénomènes d'épuisement professionnel ou de burn-out. Selon une étude de la DREES, 61 % des assistants sociaux estiment que leur travail affecte leur santé de manière négative.

Les controverses autour de la reconnaissance du métier

Bien que le rôle de l’assistant social soit crucial, certaines controverses subsistent quant à la reconnaissance de ce métier par la société et les instances politiques. Un rapport de l'IGAS souligne que les conditions de travail difficiles et le manque de ressources sont souvent des points de friction. De plus, les salaires sont jugés insuffisants par rapport aux responsabilités assumées. Ces points sont régulièrement soulevés par les syndicats professionnels.

La violence et l'insécurité dans l'exercice des fonctions

Un autre défi majeur concerne la sécurité des assistants sociaux sur le terrain. Il n'est pas rare que ces professionnels soient confrontés à des situations de violence, que ce soit verbale ou physique. En 2021, une étude menée par l'Observatoire National des Violences en Milieu Social montre que 37 % des assistants sociaux déclarent avoir été victimes de violences dans l'exercice de leurs fonctions. Cela pose la question de l'accompagnement et de la formation sur la gestion des conflits et des situations de crise.

La surcharge administrative

La charge administrative est également un point de défi pour les assistants sociaux. Ces derniers passent une part importante de leur temps à remplir des rapports et des documents nécessaires à leur suivi des cas. Une enquête de la FNAPSS révèle que 45 % des assistants sociaux estiment que la surcharge administrative nuit à la qualité de leur intervention sociale. L'automatisation et les outils numériques sont perçus comme des alternatives potentielles pour alléger cette charge, mais leur mise en place reste limitée.

Les attentes de la société et des bénéficiaires

Enfin, les attentes de la société et des bénéficiaires sont souvent élevées et parfois irréalistes. Les assistants sociaux se retrouvent parfois à devoir « tout faire », allant du conseil social à l'accompagnement psychologique, en passant par des actions administratives. Cette polyvalence requise peut être source de stress et de frustration, surtout lorsque les moyens manquent pour apporter des solutions durables.